Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Primaires citoyennes : et si la "modernité" changeait de camp ?

13/10/2011 11:19

Primaires citoyennes : et si la


Les jours passent, et, avec eux, la surprise engendrée par le résultat du premier tour des « primaires citoyennes ». Pourtant, le « cas Montebourg » ne cesse de passionner, et ses manœuvres pour remplir son rôle de « faiseur de roi » sont étudiées à la loupe. La blogosphère bruisse de mille bruits. Pour certains, le député bressan est le sauveur de la gauche. Pour d’autres, il n’est qu’une baudruche ayant vocation à se dégonfler. Pour les uns, il devrait s’exprimer rapidement en vue du second tour. Pour les autres, il doit laisser libres ses électeurs et se garder de prendre position.

Du chantre de la VI° république, les médias traditionnels font également leurs choux gras. Le Figaro lui-même a cessé pour un temps de moquer l’atonie supposée de la gauche, et se voyait contraint, mardi 11 octobre, de consacrer son édito…à la démondialisation. Le texte contient d’ailleurs quelques aveux navrants. Goûtant à la facilité qui consiste à comparer Arnaud Montebourg à Marine Le Pen, son auteur assure : « l’un comme l’autre veulent faire croire aux électeurs que la France et ses 62 millions d’habitants sont encore souverains et peuvent agir à leur guise ». L’éditorialiste ne maquille même plus sa résignation morbide. Pour lui, notre pays est « une petite patrie », « plutôt déclinante », et n’ayant plus aucune prise sur sa propre destinée.

Mais cette mélopée sinistre qu’on lui sert depuis trente ans, la « petite patrie » semble n’avoir plus envie de l’entendre. C’est le sens du succès de candidat Montebourg. Il n’aura échappé à personne que l’homme bénéficiait du soutien discret mais sincère de Jean-Pierre Chevènement. A la mi-septembre, tous deux s’étaient même affichés à un colloque en compagnie du gaulliste Nicolas Dupont-Aignan. Et même s’il fut très peu question de l’Europe et de l’euro durant les débats du premier tour de la primaire, même si le « démondialisateur » n’a pas encore franchi le Rubicon monétaire, il demeurait le seul « impétrant » socialiste capable de porter un discours proche de celui des « souverainistes ».

Davantage que le fort taux de participation au scrutin, cette convergence de soutiens improbables vers le "troisième homme" semble témoigner d’une soif de politique qui ne laisse de surprendre dans une « petite patrie déclinante ». Et de politique au sens noble, visant à redonner au peuple son pouvoir souverain, après l’avoir repris aux entités nébuleuses qui le lui ont volé, des marchés aux agences de notation, en passant par la Commission de Bruxelles. Or, pour assouvir cette soif politique, ce désir de réappropriation d’un destin collectif, nombreux sont ceux qui, temporairement au moins, sont prêts à faire l’impasse sur leur appartenance à « la droite » ou à « la gauche ». Le député de Saône-et-Loire a ainsi bénéficié des voix de quelques aficionados du "Ché", de fidèles de "NDA" et des suffrages de mélenchonistes.

Il arrive que par gros temps, le traditionnel clivage gauche/droite cesse d’être opérant. J’en osais déjà l’hypothèse dans les colonnes de Marianne2 il y a quelques mois : « peut-être faut-il tenter l’aventure d’un vaste ‘rassemblement républicain’ qui, faisant provisoirement fi des clivages habituels, réunirait tous ceux qui, de la gauche républicaine à la droite gaulliste, souhaitent rétablir l'autorité de l’État et réorienter la construction européenne ? ». Je me souvenais alors du candidat Chevènement, et de son « pôle républicain », qui avait réuni, le temps d’une campagne présidentielle à l’aube des années 2000, des « Républicains des deux rives ». Le résultat en fut décevant, mais l’histoire s’écrit sur le temps long. En 2002, le fruit était vert. Grâce à l’audace d’Arnaud Montebourg, il a rosi. Une secousse tellurique un peu plus forte que les autres dans l’eurozone, une explosion de la monnaie unique, et aussitôt, il sera mûr.
En attendant le « grand soir » Républicain qui nous fera sortir de l’Europe des traités et entrer enfin dans celle des Nations, on se satisfait avec joie de « petits soirs » télévisés. Car - et c’est en cela que ce scrutin aura été vraiment novateur - des idées ont été imposés dans le débat public, et il sera désormais bien difficile de les en faire disparaître. Pour les évoquer, on invite désormais Nicolas Dupont-Aignan dans des émissions phares du paysage audiovisuel français. Il était d’ailleurs excellent, samedi dernier, dans On n’est pas couché. Et, cependant que le ton devient aigre entre les finalistes de la primaire, Frédéric Lordon, chantre de la démondialisation financière, brille sur le plateau de Ce soir ou jamais, où il partage la vedette avec Emmanuel Todd.
Quelque chose s’est incontestablement passé dans la soirée du 9 octobre 2011. Et cela va bien au-delà d’un simple succès du Parti socialiste. Des thématiques qui furent longtemps moquées, méprisées, voire « lepénisées », sont à présent discutées. Les procès en « ringardise » cesseront peu à peu de produire leurs effets, et n’auront bientôt pour conséquence que de discréditer leurs procureurs. Il se peut même qu’un jour, la « modernité » et le « progrès » viennent à changer de camp. On peut en tout cas se risquer à l’espérer. Chiche !
Coralie Delaume 

Lire et relire:
Chevènement-Montebourg, pas de divergence sur le fond CLICK
Lorsque Jacques Sapir propose la démondialisation CLACK
Crise : trois présidentiables au chevet de l'euro CLOCK
Peuple de gauche, es-tu là ? CLOUCK





Les entretiens d'Antidotes

05/10/2011 00:12

Les entretiens d'Antidotes


« L’euro ne nous a apporté que des problèmes »

Entretien avec Marina, fonctionnaire grecque

par David Desgouilles

De ma correspondante en Grèce, Olivia Giorgio

Traduction de Yannis Retsinas1

Ressentez-vous la « crise » dans la vie quotidienne ?

Notre manière de vivre a changé radicalement. Outre le fait que nous avons réduit drastiquement l’achat des biens de consommation, on dort et on se réveille avec l’incertitude du lendemain et une anxiété permanente. On a perdu le sourire mais surtout notre santé psychologique.

En France, il est dit que les Grecs refuseraient d’échanger leurs euros contre des drachmes : info ou intox ?

Intox ! Moi, personnellement, je souhaite cet échange. De plus en plus de monde veut sortir de l’euro. Il ne nous a apporté que des problèmes.

Comment envisageriez-vous un retour aux drachmes ? Cela vous fait-il peur ?

Non cela ne m’effraie pas. En Grèce on dit : « celui qui est mouillé n’a pas peur de la pluie ». J’aurais préféré les drachmes. Le chemin sera difficile, mais on arrêtera de s’acharner sur la Grèce et peut être retrouverons-nous notre dignité.

La troïka : héros ou zéro ?

La Troïka est composée de trois personnes, rien de plus. Son rôle et de superviser et non pas d’appliquer des mesures. Selon moi, les seuls responsables de cette soumission sont nos politiciens. Ils ont le pouvoir de dire non, mais pourquoi ne le font-ils pas ?

Pensez-vous que les pays européens leaders font tout leur possible pour aider la Grèce ?

Non, les pays européens n’aident pas la Grèce. Ils la regardent sombrer et n’ont rien empêché. Encore maintenant, ils n’essayent pas de sauver la Grèce, mais plutôt de sauver l’Euro, pour ne pas qu’il sombre lui aussi dans cette crise économique.

Payez-vous vos impôts ? Si non, pourquoi ? Si oui, ont-ils augmenté ?

Les salariés, les retraités et les pauvres ont toujours payé leurs impôts. Ils payaient et ils payent toujours les impôts les plus élevés par rapport aux autres pays européens. Oui, nous les payons, même s’ils ont doublé. Mais l’année prochaine ?

Vous avez l’occasion de passer un message au peuple français, lequel serait-il ?

Les Grecs sont un des peuples les plus fiers, travailleurs et honnêtes au monde. Si vous voulez nous faire payer une erreur, la seule chose que vous puissiez nous reprocher c’est d’avoir « laissé » nos politiciens tricher. Cela s’est également produit dans d’autres pays, mais cela n’a jamais rompu l’honneur et la dignité d’un peuple. J’appelle le peuple français à nous apporter un soutien moral et à aider à maintenir notre réputation et notre dignité en tant que peuple.

Pensez-vous que la Grèce est encore un pays souverain ?

La Grèce a perdu sa souveraineté à cause de ceux qui nous gouvernent depuis tant d’années. Ils ont brisé et vendu la Grèce en ignorant le peuple grec. Je veux croire et espére que la Grèce, un jour, redeviendra un Etat souverain et qu’elle reprendra la place qu’elle mérite.

  1. Qu’ils en soient, tous les deux, chaleureusement remerciés.

http://david.desgouilles.fr/






Je suis, donc je marche

05/10/2011 00:02

Je suis, donc je marche


Au nombre des ouvrages parus à la rentrée figure La société des égaux de Pierre Rosanvallon. L’auteur prétend y refonder l’idée d’égalité après que celle-ci est tombée en panne. Il rappelle qu’à l’heure de la Révolution française, l’égalité était appréhendée comme « une façon de faire la société, de produire et de faire vivre le commun ». Loin de désigner la seule redistribution des richesses, elle était considérée comme « une qualité démocratique ».

Samedi 1er octobre, sous une pluie de soleil estival, les parisiens ont eu l’occasion d’appréhender la « qualité démocratique » de notre modernité souriante en divers endroits de la capitale.

Enième réplique du séisme DSK, la « Marche des salopes » réunissait une centaine de manifestantes, expérimentant l’ivresse joyeuse et communicative du pas cadencé, de Montparnasse au Panthéon. Légères et court vêtues, elles dénonçaient tout à la fois « le sexisme », « la culpabilisation des victimes de viol » et « les réflexions désagréables dans la rue quand on s’habille bien ».

On ne sait s’il s’agissait là de soutenir Tristane Banon, confrontée la semaine dernière à celui qu’elle accuse d’agression, ou de prolonger l’euphorie que n’aura pas manqué de provoquer, chez les féministes, l’opération « mademoiselle » du collectif OLF. Quoiqu’il en soit, les actions éparses et désordonnées menées depuis quelques mois par les militantes de la cause des femmes auront beaucoup nui à leur crédibilité. En proposant « d’Oser le clito » comme on dénonce le viol, elles brouillent la frontière entre condamnation légitime d’un crime et mise en scène pathétique d’une frasque médiatique. En mettant dans le même sac de l’inégale répartition des tâches ménagères – qui relève de la liberté de s’organiser comme on l’entend au sein de sa maisonnée – et le problème de l’iniquité salariale hommes-femmes, qui nécessiterait quant à lui un vrai débat politique, les indigné-es achèvent de semer la confusion, au point qu’on ne peut plus prononcer le mot « féminisme » sans générer désormais une salve de rires gras.

Cependant que les « salopes » coléraient dans leur coin, quelque 900 personnes participaient quant à elles à la première « Roma Pride », une marche pour la dignité des « Roms, Tsiganes, Gitans, et Gens du voyage. Au-delà des oraisons traditionnelles contre la « stigmatisation » et autres « discriminations », les organisateurs vilipendait « les nombreuses confusions volontairement entretenues entre catégories administratives, nationales, culturelles et entre Roms, Tsiganes, Gitans et Gens du voyage. Celles-ci fabriquent, pour mieux la désigner, une population qui serait homogène et viscéralement dangereuse pour la République ». C’est sans doute pour mettre un terme à toute cette confusion que les participants avaient décidé de s’unir dans leur diversité et de communier dans leur hétérogénéité.

Avant que ne débute la « Pride », Domique Sopo, président de SOS-Racisme, diffusait ubi et orbi le communiqué des associations organisatrices. Celui-ci proposait, « dans une ambiance citoyenne, festive et revendicative », de réclamer « le respect pour tous les Européens de la liberté de circulation, un des fondements essentiels de la construction européenne. Ceci implique notamment l’intégration de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen ». Que voilà une bonne idée ! Après avoir œuvré sans relâche pour que devienne totale la libre circulation des capitaux et des marchandises, attelons-nous désormais à accroître celle des êtres humains. Les pauvres du monde entier ne sont-ils pas le carburant dont les « globocrates » ont besoin pour exercer la pression à la baisse sur les salaires qui leur permet d’accroître leurs profits ? Quant aux pays de l’Est de cette Europe mal élargie, continuons de les intégrer sans exigences ni conditions. Et, loin de les inviter à protéger leurs minorités, congratulons-les pour les manifestations anti-Roms qu’ils tolèrent sur leur sol en acceptant que leurs victimes viennent s’échouer sur le notre.

Quoiqu'il en soit, des diverses "Marches" aux multiples "Pride", quand on voit le nombre de militants de tous poils qui battent le pavé pour exalter leurs différences au nom de l’égalité, et qui crient leur petite souffrance en espérant arracher ainsi leur part d’onction victimaire, on se dit que Rosanvallon s’est décidemment trompé de livre. Les « égaux » ont du plomb dans l’aile. Et c’est plutôt La société des ego qu’il aurait dû nous donner à lire.

Coralie Delaume

Lire et relire :
Chez OLF, il manque une case
CLICK
Les féministes contre DSK : infortune de la fausse vertu CLACK
Féminisme : les maux et les images CLACK

http://l-arene-nue.blogspot.com/






Chez OLF, il manque une case

27/09/2011 17:58

Chez OLF, il manque une case


L’association Osez le féminisme (OLF) connaît les valeurs sûres, et notamment l’esprit de famille. Magali de Haas, sœur de Caroline de Haas, semble en effet avoir hérité du porte-parolat de la boutique, après que sa prédécesseur-e eût rejoint l’équipe de campagne de Martine Aubry pour y promouvoir « l’égalité femmes-hommes ».

Au gré des tweets et retweets de la cadette de Haas, et parce que toutes les radios de France étaient saturées, mardi matin, de cette nouvelle colossale, on apprenait avec bonheur le lancement, par OLF et le Chiennes de garde, d’une campagne qui fera date : « Mademoiselle, la case en trop ».

L’objectif ? Faire ôter de tous les formulaires administratifs la case « mademoiselle », pour ne laisser aux femmes qu’une seule option : « madame ». En effet, pour les féministes, l’existence des deux possibilités relève d’une indiscrétion, et contraint les femmes à dévoiler leur situation de famille. Par ailleurs, cela constitue une entorse grave à l’idée d’égalité : « vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi on n'appelait pas un homme célibataire "Mondamoiseau", voire "jeune puceau" ? » tancent élégamment les militantes.

Nous souhaitons ici apporter notre soutien plein et entier à l’association de la famille de Haas, et leur proposer quelques idées afin d’aller plus loin. Nous suggérons notamment que l’ouvrage de Théophile Gautier, Mademoiselle de Maupin, fasse l’objet d’un immédiat autodafé, que les albums de la chanteuse Mademoiselle K soient retirés de la vente sans délai, et que le frontispice de nos édifices publics soit désormais orné de la devise « liberté, égalité, fraternité, sororité ».

Par ailleurs, nous demeurons dans l’attente du communiqué de Caroline de Haas qui ne manquera pas de nous expliquer pourquoi Martine Aubry n’a pas soutenu un instant la candidature de son amie Catherine Tasca à la présidence du Sénat.
Coralie Delaume
 





Bascule du Sénat : l’éruption de la fin est encore loin

26/09/2011 10:53

Bascule du Sénat : l’éruption de la fin est encore loin


Bien sûr, il n’est pas répréhensible de communier dans la joie l’espace d’une soirée. On le concèdera volontiers aux socialistes et affiliés. Il est légitime que la bascule à gauche du Sénat - qui offre à celle-ci la majorité absolue - leur donne du baume au cœur. En cette période de primaires, c’est même fort bienvenu, alors qu’une ambiance de Nouvelle Guerre des boutons semblait s’installer tantôt entre les différentes écuries.
Peut-être faut-il toutefois nuancer l’ivresse de la victoire, en commençant tout d’abord par corriger une erreur. En effet, contrairement à ce que l’on entendit en boucle en cette soirée du 25 septembre, le Sénat n’était pas à droite depuis 1958. C’est le journaliste politique Laurent de Boissieu qui nous le rappelle en ces termes: « de 1959 à 1968 le président du Sénat est à gauche. Il s'agit de Gaston Monnerville, membre du Parti Républicain Radical et Radical-Socialiste (PRRRS). Ce parti a ensuite dérivé au centre puis à droite (…) mais il était sans conteste à gauche dans les années soixante ».
Au-delà de cet erratum, et face aux saillies autosatisfaites de certains représentants de la socialistosphère, il convient par ailleurs de tempérer l’enthousiasme. Certes, pour Harlem Désir, la bascule du Sénat est « un signe très fort pour 2012. Un présage de changement ». Mais présages et sondages ne sont les deux mamelles de rien du tout, et ce ne sont pas eux qui font une élection. Anasognosiques exceptés, les « oui-ouistes » du référendum de 2005, relatif au traité constitutionnel européen (TCE), peuvent en témoigner.
Par ailleurs, la couleur de la deuxième chambre ne semble avoir qu’assez peu de conséquences sur le résultat des élections présidentielles. Car, aussi vrai que Gaston Monnerville était de gauche, le Sénat était à droite en 1981, comme en 1988. Pour 2012, donc, rien n’est gagné. Cela a beau être un truisme, il semble valoir d’être rappelé.
Enfin, la blogosphère a résonné, durant toute une soirée, de slogans gentiment candides tels que « bascule du Sénat, première victime : la règle d’or ! ». Certes, cela se conçoit si l’on considère que ladite règle doit être constitutionnalisée ou n’être point. Mais d’aucuns ont proposé, souvenez-vous, de l’inscrire dans la loi dès après 2012.
Ne sont-ce pas ceux-là mêmes, chers camarades, qui briguent vos suffrages ?

Coralie Delaume
 






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